Ce week-end, Booba a surpris tous ses fans en annonçant sur Instagram "la fin des clashs". Ce que le rappeur avait oublié au moment de partager son message, c'est qu'il avait lâché quelques piques incisives contre certains de ses rivaux lors d'une récente et longue interview pour Les Inrockuptibles. Durant cet entretien, l'interprète de Tony Sosa a notamment taillé un joli costard à La Fouine, Rohff et Kaaris.
L'artiste a tout d'abord regretté que la star d'Or Noir - qu'il a produit - ne l'ait pas soutenu lorsque le 92i [le collectif de B2O, ndlr] a été la cible de clashes divers. "Ce mec je l'ai fait, je l'ai modelé mais à un moment il a refusé de se mouiller pour moi quand il y a eu les histoires de clashes avec Rohff et La Fouine (...) Tout le monde le voit comme un caïd, présent sur le terrain avec une kalash mais en fait pas du tout, c'est une baltringue !", a-t-il expliqué.
Il est ensuite revenu sur le passage à tabac d'un vendeur de sa boutique Unkut à Châtelet par Rohff. Un acte qu'il a décrit comme "lâche" et "stupéfiant de bêtise". "Rohff était déjà mort musicalement et c'est la raison pour laquelle il a fait cet acte désespéré. Depuis son album La cuenta, il est cuit. Il meurt à petit feu mais je suis comme Ken le survivant", a-t-il précisé. Et de mêler à sa brouille le chroniqueur de TPMP : "La Fouine, je n'aime pas ce qu'il fait mais il est cent fois plus fort que Rohff. D'ailleurs, il suffit de regarder les chiffres pour s'en apercevoir. Les deux sont mauvais mais parfois La Fouine a de l'esprit, il a des punchlines."
Pour Booba, la figure de Déterminé n'est plus que l'ombre d'elle-même. "On ne fait même plus attention à ses flops, tellement il y en a. Sa carrière est jalonnée d'échecs et de clips pourris. Il est sous assistance respiratoire mais à un moment donné, faut le débrancher, ça sert plus à rien de continuer (...) Tous les jours sur OKLM, je vois des mecs plus forts que lui. Je peux t'en trouver 200 qui ont un niveau supérieur à lui", a-t-il ajouté après avoir précisé que "tous ceux qui se sont frottés à [lui] sont morts [artistiquement]". C'est dit !