Lucie Lucas (Clem) : "je vais te violer...", ses terribles révélations sur les agressions qu'elle a subies lors de tournages

Après avoir signé la tribune en soutien à Gérard Depardieu, Victoria Abril a été accusée d'agressions sexuelles par Lucie Lucas. Par la voix de son avocat, l'actrice espagnole de 64 ans a annoncé, le vendredi 29 décembre 2023, qu'elle allait porter plainte pour diffamation contre sa fille dans Clem.

C'est suite à un post Instagram de Charlotte Arnould, comédienne qui a témoigné contre Gérard Depardieu, accusé d'agressions sexuelles et de viol, que Lucie Lucas a proféré ses graves accusations contre sa mère de fiction. La comédienne, qui redoute aujourd'hui de lourdes répercussions sur sa carrière, a fait de terrifiantes révélations sur les agressions qu'elle a subies lors de tournages.

"Un jour, après des semaines de harcèlement, un acteur m'a dit, complètement premier degré devant témoin : 'Tu me rends fou, je vais te violer, ça se voit que tu es le genre de femme qui aime ça...", a-t-elle dévoilé auprès du Huffington Post. Sur un autre tournage, elle a été victime des agissements d'un réalisateur. "Il a tambouriné à ma porte à quatre heures du matin pour me dire qu'il fallait que je me donne à lui en me disant : 'Je te vois dans mon petit écran toute la journée, je n'en peux plus...", s'est-elle difficilement remémorée.

Alors qu'elle était enceinte de sept mois, Lucie Lucas a été prise pour cible par un acteur "plus connu" qu'elle. "Il a secoué ma chaise en me disant : 'Dégage la grosse, c'est ma place'. J'ai dû me lever et rester debout à côté, car il n'y en avait pas d'autre. Un réalisateur, dès la première minute de tournage, s'est mis à m'humilier violemment parce que c'était 'sa méthode' au point de rendre malade un technicien et qu'un autre ne revienne pas travailler le lendemain...", a détaillé celle qui s'est confiée sur l'avenir incertain de Clem.

La comédienne a ensuite appelé à une meilleure protection sur les plateaux de tournage. "Il faut qu'on soit mieux protégé de la part des productions et des chaînes, d'ailleurs la production de Clem est aujourd'hui bienveillante et à l'écoute, ça devrait être la norme, partout. Il faut que les personnes qui ont l'impression d'agir en toute impunité n'aient plus ce sentiment-là. Et que les personnes qui sont fragilisées, moins connues ou dans l'ombre, se sentent légitimes de mettre les limites. Et en sécurité quand elles dénoncent que ces limites ont été outrepassées", a expliqué l'héroïne de la série Clem.