Gabriel Attal a été promu Premier ministre par Emmanuel Macron le mardi 9 janvier 2024. Alors qu'un chroniqueur de TPMP a fustigé son nouveau salaire, le successeur d'Elisabeth Borne à Matignon a agité les débats de L'heure des pros ce mercredi 10 janvier sur CNews.
Pour décrypter les derniers rebondissements de l'actualité politique, Pascal Praud a pu compter sur la présence de Dominique Jamet, Georges Fenech, Louis Aliot, Eric Naulleau, Sarah Saldmann et Gauthier Le Bret. Alors que les débats étaient centrés sur le thème "Gabriel Attal : que peut-on espérer ?", l'animateur, qui a réglé ses comptes avec Quotidien et BFMTV, a tenu à revenir sur une séquence de la passation de pouvoir entre Elisabeth Borne et Gabriel Attal.
L'ancienne Première ministre a clôturé son discours sur un mot personnel. "En prenant mes fonctions, j'avais adressé un message à toutes les petites filles en leur disant d'aller au bout de leurs rêves. Je pense que mon parcours démontre que quelque soit son histoire, tout est possible. Mais j'ai aussi pu mesurer assez souvent qu'il reste du chemin pour l'égalité entre les femmes et les hommes. Alors je le dis à toutes les femmes : 'Tenez bon ! L'avenir nous appartient !", s'est-elle exclamée.
De retour en plateau, Sarah Saldmann s'est empressée d'y réagir. "Je trouve que l'argument est un peu facile. Moi, je pense que quand on veut vraiment y arriver, on peut y arriver. Et je pense que je l'ai largement démontré à mon niveau en tant qu'avocate parce que j'entends beaucoup de personnes dire : 'Quand on est une femme, tout est plus dur. Si on est jolie, il y a quelque chose en plus...", a estimé celle qui a provoqué les écologistes.
L'avocate a perdu ses moyens en comprenant que ses propos visaient indirectement le physique d'Elisabeth Borne. "Non, pardon... Je ne veux rien dire sur elle, sur son physique... Mais ce que je veux dire par là... Non, non, je ne me permettrais pas...", a-t-elle poursuivi avant d'être interrompue par Pascal Praud. "Non, ça ce n'est pas convenable ! Je retire l'intention que vous aviez mise dans votre phrase !", s'est indigné l'animateur qui s'est agacé du départ brutal de Laurent Ruquier de BFMTV.