Parallèlement au très attendu reboot de Plus belle la vie, TF1 a dégainé un nouveau rendez-vous quotidien le lundi 8 janvier 2024. Dès 7 heures, Bruce Toussaint a pris les commandes de Bonjour.
Celui qui a été menacé par le professeur Didier Raoult a orchestré une nouvelle édition de la matinale de la Une ce mardi 16 janvier. Après 8 heures, Adrien Gindre s'y est chargé d'interviewer Jordan Bardella. Le président du Rassemblement national n'a pu échapper à une question sur Gabriel Attal, devenu, à seulement 34 ans, le plus jeune Premier ministre de la Ve République...
Le chef du service politique de TF1 lui a fait remarquer que Gabriel Attal n'arrêtait pas de dire qu'il allait travailler pour les classes moyennes. "Oui, il le dit... Mais qu'est-ce qu'il fait ?! Il dit sur votre antenne qu'il veut porter la voix des classes moyennes. Que va-t-il faire le 1er février ?! C'est annoncer une hausse de 10% avec cette taxe sur la consommation intérieure d'électricité qui a été votée dans le budget de l'année qui est en cours. D'augmenter de 10% le prix de l'électricité pour les classes moyennes et les classes politiques...", a dénoncé celui qui s'est retrouvé en mauvaise posture face à Jean-Jacques Bourdin.
Quelques instants plus tard, il a tenu à revenir sur le bilan de Gabriel Attal lors de ses différents postes occupés précédemment dans le gouvernement. "On ne va pas refaire toute la vie de Gabriel Attal ! Il aura l'occasion de parler de tout cela, dans quelques jours, à l'Assemblée nationale pour son discours de politique générale...", s'est agacé Adrien Gindre. Une remarque que le président du RN n'a pas supportée...
"Enfin, on a le droit quand même politiquement de ne pas... Parce que c'est la folie médiatique depuis quelques jours autour de Gabriel Attal. On a l'impression qu'il marche sur l'eau...", a fustigé celui qui a eu un face-à-face très tendu avec Apolline de Malherbe. Ce à quoi Adrien Gindre a surenchéri : "Vous êtes jaloux de Gabriel Attal ?!".
Jordan Bardella n'a pas caché son étonnement face à une telle question. "Mais pourquoi je serais jaloux de Gabriel Attal ?! Dès que j'essaye de critiquer le Premier ministre, vous me dites : 'On aura le temps de le critiquer dans les prochains mois...' L'effet médiatique qui consiste à dire qu'il y a un effet de grâce autour de Gabriel Attal, c'est bien...", a-t-il répondu avant qu'Adrien Gindre ne l'interrompe : "C'est parce qu'il est présenté comme une arme anti-Bardella, ça vous agace...".
Le président du Rassemblement national a répliqué qu'il préférerait davantage qu'Emmanuel Macron déploie une arme anti-inflation par exemple. "Qu'il déploie (aussi) une arme anti-insécurité, à l'heure où nous avons vu publier par le ministère de l'Intérieur, les chiffres de l'insécurité qui sont en explosion dans notre société...", a-t-il argué.