Non, Beyoncé et Barack Obama ne sont pas crazy in love, contrairement à la rumeur qui a agité les médias français toute la journée d'hier. Tout était parti d'une interview du paparazzi Pascal Rostain accordée à Europe 1. Celui ci affirmait que le Washington Post et d'autres journaux américains travaillaient à la sortie d'un "scoop" sur une supposée liaison entre la star de Yoncé et le président des Etats-Unis . Alors que la rumeur gronde, le photographe français confirme même ses propos au site Public dans l'après-midi.
Sans doute surpris lui-même de l'ampleur de la rumeur, il finit par confier au Figaro.fr que tout cela n'était qu'une "énorme blague" visant à "démontrer par l'absurde la dégradation de mon métier". Un gros coup de buzz qui tombe, comme par hasard, en pleine promotion du paparazzi pour la sortie son nouveau livre Voyeur. Plus tard, il se défend dans un entretien avec Renaud Revel, directeur de la rédaction de L'Express : "Personne n'a compris que j'ai lancé cette rumeur, afin de démontrer tout simplement qu'il est facile aujourd'hui de propager n'importe quoi, avec la certitude que les médias embrayeront sans la moindre vérification. (...) J'ai été consterné, totalement dépassé. Je ne pensais vraiment pas qu'un gossip de ce calibre passerait".
Oui mais voilà la "démonstration" de Pascal Rostain a fait des vagues jusqu'aux Etats-Unis. En pleine visite du président Hollande outre-atlantique, même la Maison Blanche a finir par réagir quand le Washington Post démentait formellement au Vanity Fair français. Aujourd'hui, de nombreux médias américains se moquent du traitement de la rumeur en France, comme le rapporte le HuffingtonPost. Gawkyer et le HuffPost US dénonce le crédit porté par la France aux déclarations du photographe provocateur : "La rumeur de la liaison entre Obama et Beyoncé est la chose la plus absurde que nous avons entendu de toute la journée". Jezebel se demande carrément si les médias français n'essaient pas "de détourner l'attention" après l'affaire Hollande-Gayet.