Orelsan va pouvoir souffler. Cinq ans après la polémique autour de la chanson "Sale Pute", le rappeur évite aujourd'hui la condamnation. En effet, la cour d'appel de Paris a jugé que l'action engagée n'était plus recevable. Le caennais était poursuivi par cinq associations féministes, dont le collectif Ni putes ni soumises. Jamais sorti sur un disque, le titre parle d'un homme trompé par sa copine et qui la menace de violences physiques. Si le Casseur Flowter a toujours dit que sa chanson n'était pas une provocation mais seulement de "la fiction", elle lui collait à la peau depuis toutes ces années. Résultat ? Le chanteur avait été déprogrammé de nombreux festivals comme Les Francofolies.
En mars dernier, Orelsan avait écopé en première instance d'une amende de 1 000 euros avec sursis suite aux attaques de plusieurs associations féministes, dont Les Chiennes de garde. En cause ? Les textes de huit de ses chansons interprétées sur la scène du Bataclan en 2009 qui, selon elles, incitaient à la provocation et à la violence contre les femmes.