Nadine Morano a été l'invitée de Bonjour !, la matinale de Bruce Toussaint, ce lundi 29 janvier 2024 sur TF1. Adrien Gindre l'a notamment interrogée sur la crise agricole qui secoue la France depuis quelques jours.
"Certains agriculteurs annoncent le blocage des grands axes menant à Paris dès cet après-midi. C'est le cas aussi pour d'autres grandes villes. Est-ce qu'il faut laisser faire ?!", a lancé d'emblée le chef du service politique de la Une. Ce à quoi l'eurodéputée Les Républicains a réagi : "C'est une colère juste, qui exprime le mécontentement de nos agriculteurs et leur ras-le-bol surtout. Et je les comprends. Je les comprends d'autant plus que pour avoir écouté le Premier ministre qui était sur le terrain. On le voit beaucoup dans nos fermes le nouveau Premier ministre. Lorsqu'il dit : 'Il faut produire...".
Celle qui a été huée et insultée dans Télématin n'a pas eu le temps de finir sa phrase. Adrien Gindre s'est agacé de sa réponse et ne s'est pas privé de le faire savoir. "On va venir aux faits. D'abord sur la forme !", l'a-t-il sèchement recadré. L'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a tenté de s'interposer : "C'est extrêmement important !". Mais son interlocuteur lui a répliqué : "Oui, mais la forme, c'est important aussi !".
"LR, le parti que vous représentez, a toujours voulu être le parti de l'ordre, du respect des règles...", a insisté celui qui a recadré Sandrine Rousseau après des attaques contre Gabriel Attal. "Bien sûr, bien sûr...", a répondu Nadine Morano, quelque peu décontenancée par l'attitude du chef du service politique de TF1. Alors qu'elle tentait de reprendre la parole, son interlocuteur est revenu à la charge : "Est-ce que c'est le cas aujourd'hui ?! Est-ce que vous dites : 'La colère des agriculteurs passe avant l'ordre public ?!".
L'invitée de Bonjour ! a alors sommé Adrien Gindre de lui laisser le temps de répondre. "Notamment, c'est le respect des règles puisque tous les blocages sont déclarés en préfecture. Il y a une organisation avec les services préfectoraux. Leur mécontentement, colère, est légitime...", a-t-elle argué avant que le chef du service politique de TF1 ne l'interrompe : "Oui pour les blocages, oui pour l'entrave à la liberté de circuler ?!". Ce à quoi elle s'est agacée : "Mais il ne faut pas que ça reste dans cette situation longtemps...".